Profondément enraciné dans notre conscience musicale collective, comédie musicale ayant la puissance d’un opéra, ce chef d’œuvre, résonance universelle de Roméo et Juliette, appelle et résiste à toutes les interprétations, dont celle de Gérard Lecointe qui brille par l’intelligence confondante de ses arrangements, permettant une nouvelle et précieuse écoute.
Dès la création des Percussions Claviers de Lyon, il réalise une transcription instrumentale de cette incroyable œuvre musicale à la fois riche en couleurs et en rythmes, et la présente à Leonard Bernstein qui donne son autorisation et soutient le groupe dans ce projet. Plus tard une version chantée est réalisée et adaptée pour quatre chanteurs, version qui reprend ainsi la totalité de cette œuvre majeure de la musique américaine du 20ème siècle.
Associer chant et percussions a permis de redonner toute la puissance, toute la violence, tout le lyrisme et l’amour contenus dans cette partition, tout en transformant les numéros initialement dansés en véritable ballet musical des percussionnistes. Les Percussions Claviers de Lyon s’associent à Spirito pour revisiter avec finesse cette œuvre incontournable et proposer une adaptation originale associant quintette de percussions, chant et piano : une interprétation bouleversante pour des émotions inoubliables.
Note d’intention de Gérard Lecointe, directeur artistique des Percussions Claviers de Lyon :
« Dès la création du groupe, la musique riche en couleurs, en rythmes et en percussions, de cette incroyable comédie musicale me semblait être adaptable à notre formation. En 1986, je me mets au travail, réalise une suite instrumentale, et la présente à Leonard Bernstein. Donnant son autorisation, il devint membre d’honneur de notre formation. Plus tard je réalise une version chantée, adaptée pour 4 chanteurs, version qui reprend ainsi la totalité de cette œuvre majeure de la musique américaine du 20ème siècle. Associer chant et percussions m’a permis de redonner toute la puissance, toute la violence, tout le lyrisme et l’amour contenus dans cette partition, tout en transformant les numéros initialement dansés en véritable ballet musical des percussionnistes ».
Mentions partenaires obligatoires
Les Percussions Claviers de Lyon
Les Percussions Claviers de Lyon sont conventionnés par le Ministère de la Culture - DRAC Auvergne-Rhône-Alpes, la Région Auvergne-Rhône-Alpes et la Ville de Lyon. Ils sont régulièrement aidés par la Spedidam, la SACEM, le FCM, l’Adami et Musique Nouvelle en Liberté pour leurs activités de concert, de spectacle et d’enregistrement. Ils sont membres de la FEVIS, du Profedim, du Bureau Export et de Futurs Composés. La Nouvelle Imprimerie Delta, Les Ateliers Guedj et Resta Jay soutiennent l’ensemble dans le cadre de leur Club d’Entreprises.
Spirito
Spirito reçoit le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication / Direction Régionale des Affaires Culturelles Auvergne-Rhône-Alpes au titre du programme des Compagnies et ensembles à rayonnement national et international (CERNI), de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, la Ville de Lyon et la Métropole de Lyon. Spirito est soutenu par la SACEM, la Spedidam, l’Adami et le FCM. Mécénat musical Société générale est son mécène principal. Le groupe Caisse des dépôts est mécène des activités de formation de Spirito. Spirito est aussi membre de la Fevis, du Profedim, de Futurs composés et du Bureau Export.
Distribution
- Musique : Leonard Bernstein
- Paroles : Stephen sondheim
- Transcription et Direction musicale : Gérard Lecointe
- Piano : Fabrice Boulanger
- Quatres solistes Spirito :
- Soprano : Perrine Madoeuf
- Mezzo-soprano : Landy Andriamboavonjy
- Ténor : Pierre-Antoine Chaumien
- Baryton : Fabrice Alibert
- Percussions Claviers de Lyon
Presse
"Le répertoire du théâtre musical commercial d'Amérique est de plus en plus accepté comme artistiquement valable et durable.... La ligne ténue qui sépare Broadway et l'opéra a rarement été aussi floue depuis la création de “West Side Story”, qui est directement responsable de cette situation. On peut bien se demander comment quelque chose d'aussi populaire, d'aussi profondément enraciné dans notre conscience musicale collective que “West Side Story”, a pu être associé à un mode d'expression théâtral si chargé d'associations élitistes... Les publics même bien disposés peuvent se montrer aveugles à la nature véritable d'une œuvre d'art. En écrivant “West Side Story”, Bernstein et ses collaborateurs voulurent créer une œuvre ayant la puissance d'un opéra, mais en utilisant les techniques de la comédie musicale. Le résultat, “West Side Story” fut d'abord acclamé pour avoir réalisé le désir que Broadway nourrissait de longue date, une œuvre intégrant drame, musique et danse. “West Side Story” eut la résonance universelle du sujet de “ Roméo et Juliette ” et réalisa l'idéal de théâtre total plus complètement et plus aisément que tout ce que Bernstein avait écrit jusque là. La partition est plus unifiée, personnelle et moderne que celles qu'il avait écrites auparavant pour la scène de Broadway. On accueillit cependant tout d'abord avec perplexité la nette rupture de “West Side Story” avec le passé gai et léger de Broadway. On dénigra même la partition sous prétexte qu'elle manquait de "tubes" en puissance ! Pourtant, “West Side Story” peut parfaitement revendiquer un statut d'opéra. Sa partition possède une forte unité thématique et est nourrie d'accords construits sur une quarte augmentée. Cette harmonie instable est présente dans tous les mouvements aussi bien descriptifs que lyriques. On l'entend dès le début et cette alternance de sons, transposés ou non, se retrouve dans tous les thèmes, en particulier dans le song "Cool" porteur d'une agression et d'une violence présente tout au long de l'œuvre. Mais ce qui en fin de compte est le plus important, c'est l'universalité de “West Side Story”, comme en témoigne sa faculté d'adaptation aux conditions environnantes changeantes des temps modernes, si bien que cette musique semble véritablement rajeunir. Bernstein n'a pu s'empêcher de faire cette observation lui-même.”
David Patrick STEARNS
« Philadelphia Inquirer »
Critique musical