Paru en septembre 2020, son deuxième disque récital « Bizet sans Paroles » (Mirare) est encensé par la critique et se voit récompensé d’un Diapason d’or alors que le Monde y voit « la confirmation d’un magnifique musicien » et « une indéniable réussite ». Le premier album de Nathanaël Gouin, Liszt Macabre, paru en 2017 avait déjà suscité des réactions enthousiastes des critiques. Pour Diapason, « Liszt Macabre se signale autant par la pertinence du programme que la perfection de la réalisation » alors que, selon Classica (qui lui décerne un Choc), « ce funèbre registre lui permet d’exprimer tout son talent, lumineux ! »
Incontestablement, Nathanaël Gouin figure comme l’une des voix les plus originales présentes sur la scène musicale actuelle. La grande pianiste Portugaise Maria João Pires le découvre en 2014 et le présente au public dans le cadre du projet Partitura, concept réunissant différentes générations de musiciens dans le partage de la scène, donnant lieu à d’importantes tournées en Europe et au Japon. Nathanaël Gouin est un soliste recherché, se produisant en Europe, Asie et en Amérique du Nord (USA, Canada). Il est invité dans des salles prestigieuses telles que la grande Salle Pierre Boulez de la Philharmonie de Paris et la Cité de la musique à Paris, La Seine Musicale à Boulogne-Billancourt, la Salle Rameau à Lyon, le Bozar et la Salle Flagey de Bruxelles, la salle Pleyel sans oublier des festivals tels que ceux de La Roque d’Anthéron, de Radio France Montpellier, ou bien les Flâneries musicales de Reims, Piano aux Jacobins à Toulouse, Les Folles Journées de Nantes/Tokyo/Varsovie ou Ekaterinbourg.
Dans le domaine du concerto, Nathanaël Gouin cultive un répertoire large depuis XVIIeme siècle jusqu’aux créations contemporaines, ce qui lui vaut des collaborations stimulantes avec de nombreuses formations : le Philharmonique de Liège, l’ensemble Les Siècles, le New Japan Philharmonic, l’Orchestre National d’Île-de-France, le Brussels Philharmonic, le Sinfonia Varsovia, ou encore l’orchestre symphonique de l’opéra de Nancy.
C’est en 2016 que paraît l’enregistrement du Concerto pour piano et orchestre d’Edouard Lalo avec le Philharmonique de Liège placé sous la direction de Jean-Jacques Kantorow (Label Outhere), disque qui reçoit les meilleures critiques. La musique de chambre est évidemment très présente dans sa vie artistique et il est le partenaire régulier de grands interprètes tels que Renaud Capuçon, Augustin Dumay, Maria-Joao Pires ou encore Michel Dalberto. Il a par ailleurs fondé un duo avec le violoniste Guillaume Chilemme, dont les enregistrements Ravel/Canal, Schubert et les trios de Beethoven ont été remarqués par la presse.
Nathanaël Gouin commence l’étude du piano et du violon à l’âge de 3 ans. Formé au Conservatoire de Toulouse et de Paris (CNSMD), à la Juilliard School de New York, mais également aux Hochschulen für Musik de Fribourg-en-Brisgau et de Munich, l’Académie Musicale de Villecroze, ainsi que quatres années de résidence à la Chapelle Reine Elisabeth. Il a ainsi reçu les conseils de grands musiciens tels que Maria-Joao Pires, Jean-Claude Pennetier, Avedis Kouyoumdian, Denis Pascal, Rena Shereshevskaya, Michel Dalberto, Louis Lortie ou encore Dimitri Bashkirov.
Lauréat de nombreux concours internationaux, tel que le Concours international Johannes Brahms de Pörtschach en Autriche (Premier Prix), le Concours de duos de Suède (Premier Prix), ou encore le CIMCL de Lyon; Il est de plus lauréat de la Fondation d’entreprise Banque Populaire, de la Fondation Meyer, et est artiste-résident à la Fondation Singer-Polignac. Il est fréquemment invité des émissions télévisées et radiophoniques sur France 3, Culture Box, Radio Classique et France Musique mais aussi des Victoires de la musique Classique.