Durée : 1h15
Le Trio Arnold occupe une place rare et surprenante dans le paysage musical européen. Musiciens polyvalents et lauréats de prestigieux concours internationaux, les Arnold se rencontrent en Suisse à la prestigieuse “Seiji Ozawa International Academy”. Ils sont chacun régulièrement appelés à jouer sur les plus grandes scènes tant en solistes qu’en musique de chambre : le Victoria Hall de Genève, le Théâtre des Champs-Élysées, les Philharmonies de Paris et de Berlin, etc. Le Trio Arnold se démarque par la recherche constante d’une sonorité d’une grande homogénéité doublée d’une force expressive qui ne manquera pas de se révéler au travers de ce programme imaginé tout particulièrement pour le Festival.
Programme
Jean-Sébastien Bach Variations Goldberg (extraits)
Ludwig van Beethoven
Serenade op.8
Dobrinka Tabakova Insight
Ernö Dohnanyi Serenade op.10
Distribution
- Trio : Trio Arnold
- Violon : Shuichi Okada
- Alto : Manuel Vioque-Judde
- Violoncelle : Bumjun Kim
Presse
(...) Le compositeur laisse donc des œuvres novatrices, audacieuses et ardentes, que le trio Arnold aborde avec gourmandise et justesse. Un très beau premier disque ! France Musique
Le Trio Arnold, l'étoffe des grands. Resmusica
Les jeunes membres de trio Arnold, fondé voici seulement trois ans, donnent à la formule ses lettres de noblesse tant par une cohésion admirable que par une homogénéité très hédoniste de la sonorité. Le concert de ce soir les révèle avec une puissance expressive, une justesse d'intonation, une incroyable palette dynamique, forgées par leur science de l'écoute mutuelle pleinement exploitée. Ainsi, au fil de la Sérénade opus 10 d'Ernö von Dohnanyi, les Arnold se jouent des facéties de l'écriture, de ces clins d'œil répétés au classicisme de papa Haydn ou du jeune Beethoven comme aux mélopées tziganes. Pourtant extrêmement concentrés, les jeunes instrumentistes (en particulier l'altiste Manuel Vioque-Judde, véritable centre de gravité et cheville ouvrière du groupe) s'ingénient à retrouver un ton libertaire, voire parfois persifleur, au fil de cette partition aussi agréable qu'enjouée, avec une maestria – la fugue virtuose du scherzo – confondante. Resmusica
© Jean Enders