
Durée : 1h
Il fallait deux voix à Astrig Siranossian - le chant et le violoncelle - pour faire vivre un dialogue entre deux cultures, l'Orient et l'Occident.
Cet Orient est celui de l’Arménie, de sa culture millénaire, de sa musique et de ses chants, qui entrent en résonance avec les compositions de Bach, Cassadó ou Ligeti. L'Arménie et l'Europe, la voix et l'instrument, c'est là que puise Astrig Siranossian, “nouvelle étoile du violoncelle” (Le Monde), lorsqu'elle nous conduit sur le chemin de ses racines.
Avec la sensibilité rare d'une grande interprète, la virtuosité s'efface derrière la poésie d'un moment suspendu entre deux mondes.
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Astrig Siranossian a obtenu le Premier Prix
et plusieurs fois le Prix Spécial du concours
international K. Penderecki
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Le temps est comme suspendu lorsque la voix d’Astrig Siranossian s’élève avec grâce, au son du violoncelle. L’artiste abandonne, le temps d’un concert, ses collaborations habituelles avec les plus grandes formations orchestrales pour se livrer à une forme plus personnelle. Dans ce voyage, la musique et les chants arméniens s’entremêlent à la légendaire première Suite de Jean-Sébastien Bach, dans un jeu fougueux et sensible. Astrig Siranossian enchaîne une Sonate de Ligeti, écrite sous la forme d’une lettre d’amour, et La Suite pour Sévane, arrangée par la violoncelliste, qui parcourt plus de 1000 ans de musique populaire - mariage parfait de la musique populaire et savante. La sonate ensoleillée de Gaspar Cassado, hommage à la première suite de Jean-Sébastien Bach, referme ce programme exceptionnel.
PROGRAMME
Jean Sebastien Bach
Suite pour violoncelle n° 1, BWV 1007
Zoltán Kodály
Sonate pour violoncelle seul
Gyorgy Ligeti
Suite pour violoncelle seul
Mélodies populaires arméniennes :
Havun Havun de Grégoire de Narek, Suite pour Sévane (arrangements Astrig Siranossian)...
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Distribution
- Violoncelle, chant : Astrig Siranossian
Presse
Le Monde
Un maintien, une grâce, que reflète son jeu subtil et profond, aussi brillant par les couleurs et la virtuosité que fascinant par les abîmes qu’il frôle.
Le Monde
Duo Solo est donc bien cet oxymore vivifiant, qui confère aux artistes cette exigence d’être de leur temps alors que la matière est vieille comme le monde.
Le Figaro
La proximité entre son instrument et la voix humaine est au cœur de Duo Solo. Un enregistrement qui se décline comme un dialogue entre répertoire classique et les chansons arméniennes de son enfance.
Ouest France
© Antoine Agoudjian