Oui, on chantait ; sur le front, dans les tranchées mais aussi « à l’arrière » ; sur les grands boulevards, les théâtres et les cabarets font le plein de beau monde.
Sur scène deux personnages : Hippolyte Blanchet, ouvrier typographe au journal « le Petit Parisien », et son copain Célestin Vidal, pianiste au café-concert « L’Eldorado». A eux deux, ils en connaissent un rayon sur la vie politique, le monde des artistes et du cabaret. Tous deux vont être mobilisés en aout 1914, et raconter leur guerre, illustrée en chansons. Tout au long du conflit, ils recevront des nouvelles par leur ami Gaston Maupoil, journaliste au « Petit Parisien » - lui est réformé pour cause d’infirmité – et par les lettres de Mathilde, la belle cousine de Célestin.....
Oui, on a chanté durant ces quatre années, des romances légères, dans la boue et l’en- fer des tranchées, pour se distraire, s’évader, rêver aux femmes, à l’amour, et dans les cabarets ont fleuri des chansons drôles, poignantes, et sous l’influence de la propagande gouvernementale, des airs martiaux aux paroles farouchement cocardières, mais aussi grotesques ou surréalistes.
Un spectacle poignant mais où l’humour et les belles mélodies deviennent des remèdes contre l’horreur.
Distribution
- Chanteur : Patrice Bourgeon
- Pianiste : Dominique Charnay
En coproduction Rafales d’Art, cie des Zincs / Scène Nationale d’Albi