Drames de la vie courante de CamiPar la Cie Hypermobile

Cet ouvrage contient 27 textes loufoques :

Un beau rôle, drame de la vie théâtrale (1er tableau)
Une maîtresse femme
La Mouche chasseresse
Carnaval tragique
Conscience d'aiguilleur
Le Fils de Roméo ou l'Enfant de la haine
Une maîtresse femme (2e tableau)
L'Enfant de l'ivrogne ou Le Petit Justicier
Une maîtresse femme (3e tableau)

Quatrième de couverture

BOUM ME VOILA En bel habit de croque-mort Dans une arène je naquis. Tous les taureaux dont je m'enquis D'effroi sautèrent par-dessus bord A la vue noire du matador... Et c'est ainsi que je vainquis Dans cette arène rikiki... - J'avais lancé le style " croque-mort " ! - Crac ! Crac ! Crac ! - Boum me voilà ! - Boum me voilà ! - Je suis Cami qui tout détraque - Je suis Cami boum mi voili ! Mes chers amis ! Dormez debout ! Ne partez pas en courant ! Voici des mythes ! Qui nous déboutent ! Les Drames de la vie courante ! Crac ! Crac ! Crac ! Boum me voilà ! Voum me voilà ! Je suis Cami qui tout détraque Je suis Cami boum mi voili

Pierre-Henri Cami

Pierre-Henri Cami est né en 1884. Fils d’un voyageur de commerce, il grandit dans un milieu très aisé et fait ses études au lycée de Pau, d’où il sort avec des résultats médiocres. Il commence à écrire dès quinze ans, de la poésie. À cette époque, il signe « Kami ». D’abord tenté par une carrière de toréador, il en est très vite détourné par son père, et se lance alors dans l’humour. C’est avec Le petit Corbillard illustré qu’il commence une grande carrière d’humoriste, qui se poursuit par la rubrique « La Semaine camique » dans L’Illustration.
Grand admirateur d’Alexandre Dumas, il lui rend hommage dans plusieurs de ses ouvrages. Il crée des personnages au fort potentiel comique, tels que Loufock-Holmès, le baron de Crac (pastiche du baron de Münchhausen) ou César Rikiki, qui lui vaudront de se tailler une réputation dès 1914. Charlie Chaplin dit même de lui qu’il est le plus grand humoriste du monde. Il fonde l’Académie de l’Humour puis remporte le Grand Prix d’Humour International en 1953. Il meurt en 1958. (D’après les éditions Atalante)