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SorcellerieConcert magique à huit mains, pour deux pianos & deux magiciens

Création
Une création au Festival de Saint-Céré, destinée à celles et ceux qui à tout âge aiment la musique, la magie, les contes et les mondes fantastiques. 

Durée : 55 min
À partir de 8 ans

Dans l’imaginaire populaire, les sorcières ont souvent été associées au macabre et au fantastique. Au XIXe siècle, il y eut un regain d’intérêt pour ces registres, s’exprimant dans les illustrations de Gustave Doré, les peintures de Böcklin, dans les contes d’Hoffmann ou les poèmes de Théophile Gautier. Les artistes aiment évoquer les êtres de légende, le surréel, le mystère et l’impalpable, et parmi eux des compositeurs tels que Rachmaninov, Stravinsky, Saint-Saëns, Dukas, Debussy, Moussorgski...

Les jeux d’ombres créés en direct par Philippe Beau sont portés par le rythme et la force évocatrice des musiques choisies par le Duo Jatekok et se mêlent aux images magiques créées par Antoine Terrieux.

 

Le projet

L’articulation entre la musique, les ombres et la magie le temps d’un concert offre de nouvelles perspectives dans la façon d’appréhender le répertoire classique.

La magie et les ombres ne se substituent pas à la musique, bien au contraire : elles stimulent l’écoute en soulignant l’expressivité des pièces. Il s’agit d’enrichir le temps du concert, sans perdre de vue que la musique reste centrale. Le talent des magiciens illustrera grâce à des lévitations, des changements de gravités, des ombres mystérieuses et des mouvements de scénographie, l’univers du sabbat, du mystère et de la nature sauvage : tous ces registres reliés à la figure de la sorcière.

L’ équilibre entre la magie et la musique laisse libre le spectateur de passer de la musique à la magie, et de la magie à la musique.

Le programme musical

Dans l’imaginaire populaire, les sorcières ont souvent été associées au macabre et au fantastique. Au 19e siècle, que ce soit en littérature ou en musique, il y eut un regain d’intérêt pour ces registres. Que ce soit dans les illustrations de Gustave Doré, les peintures de Böcklin, dans les contes d’Hoffmann ou les poèmes de Théophile Gaultier, les artistes aiment évoquer les êtres de légende, le surréel, le mystère et l’impalpable. Les musiques à programme se multiplient ; la littérature et la peinture deviennent des supports incontournables pour les compositeurs tels que Berlioz, Liszt, Saint Saëns, Dukas, Debussy, Moussorgsky...

Pour ce spectacle, nous avons fait une sélection de pièces qui évoquent différentes atmosphères et qui vont illustrer ces registres autour de la sorcellerie (liste non exhaustive) :

- Nuages de Debussy, extrait du triptyque symphonique des Nocturnes est né de la vision d’un tableau de Whistler. Nuages est considéré comme un des chefs-d’œuvre de ce que l’on a appelé l’impressionnisme musical. Par un mouvement statique et régulier, et par des procédés harmoniques saisissants, Debussy parvient à évoquer le mouvement des nuages avec une grande économie de moyens.

- Barcarolle, extrait de la première suite de Rachmaninov. Directement inspirée de celle de Frédéric Chopin, cette pièce est inspirée du «Chant de la gondole» de Lermontov figurant en tête du mouvement : Ô fraîche vague du soir, Clapote doucement sous les rames de la gondole ! ... de nouveau ce chant et de nouveau le son de la guitare ! ... on entendait au loin, tantôt mélancoliques, tantôt joyeux, les accents de la vieille barcarolle : «La gondole glisse sur les ondes et l’amour fait s’envoler le temps ; Les flots de nouveau s’apaisent et la passion ne connaîtra plus de flambée».

- L’Apprenti Sorcier de Dukas, est un poème symphonique inspiré par la ballade homonyme Der Zauberlehrling de Goethe écrite juste un siècle plus tôt. Un apprenti sorcier tente d’animer un balai pour qu’il effectue son travail : remplir une bassine d’eau avec des seaux. Ne contrôlant plus son enchantement, il tente de le détruire à la hache, mais il se retrouve face à un deuxième balai suivant le premier pour inonder la maison. Son maître arrive enfin et répare les dégâts provoqués par l’apprenti. Le côté scherzando de cette pièce évoque également les danses de la nuit du sabbat des sorcières.

- Une nuit sur le Mont Chauve de Moussorgski : Inspirée d’une nouvelle de Nicolas Gogol, La Nuit de la Saint-Jean, cette pièce met en scène le sabbat des sorcières. La musique suit un programme établi : Voix souterraines, apparition des esprits des ténèbres puis de Tchernobog (divinité des ténèbres dans la Russie païenne) – Adoration de Tchernobog – Sabbat des sorcières – Sonnerie de la cloche du village et évanouissement des apparitions – Aube naissante. Une musique très imagée qui inspira entre autre Fantasia de Disney.

- Danse sacrale, extrait du Sacre du printemps de Stravinski : La danse sacrale est la dernière pièce du Sacre du printemps. C’est l’aboutissement de l’œuvre, l’instant qui illustre les idées originales de sa composition, la danse où explose la force brutale de la musique, traitée d’une manière révolutionnaire. Stravinski juxtapose et accumule ses idées musicales en blocs contrastés, qui interagissent entre eux et créent un accroissement perpétuel dans l’énergie dégagée dans cette danse frénétique. « J’entrevis dans mon imagination un spectacle d’un grand rite sacral païen : les vieux sages assis en cercle et observant la danse à la mort d’une jeune fille qu’ils sacrifient pour leur rendre propice le dieu du printemps. » Stravinski, Chroniques

 

 

Production Blizzard Concept
Coproduction ScénOgraph - SCIN Art et Création / Art en Territoire

© Antoine Terrieux

Distribution
  • De et par : Duo Jatekok, Philippe Beau et Antoine Terrieux
  • Piano : Naïri Badal et Adélaïde Panaget
  • Magie, ombres et conception visuelle : Antoine Terrieux et Philippe Beau
  • Regard extérieur : Marek Kastelnik
  • Lumières : Margot Falletty
Réserver
Représentations

Théâtre de l'Usine, Saint-Céré
  • mardi 01 août 2023 21h00
Tarifs

Tarif pleinTarif réduit-découverteTarif passionTarif jeune
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Abonnement découverte : nominatif, 4 spectacles minimum au tarif Découverte.
Abonnement passion : nominatif, 8 spectacles minimum au tarif Passion.
Tarif découverte / réduit : abonné.es Découverte, groupes à partir de 10 personnes, comités d’entreprises.
Tarif passion / réduit + : abonné.es Passion, personnes en situation de handicap, en recherche d'emploi, et intermittent.es du spectacle (sur présentation d’un justificatif).
Tarif jeune : moins de 18 ans, étudiant.es de moins de 25 ans.

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