Durée : 1h35
Mêlant intimement théâtre et musique, Tom Goossens et ses complices s’emparent de Rigoletto (Verdi) et du Roi s’amuse (Hugo) pour créer une polyphonie étonnante et détonante.
Rigoletto, le bouffon du roi, se tient dans un bateau avec un sac mortuaire. Le sac ne contient pas la personne qu'on lui a ordonné de tuer. Dans sa confusion, il tente de reconstituer les événements qui ont conduit à ce destin. Deux chanteur.euses, deux acteur.rices et un pianiste descendent avec lui dans la tragédie qui a commencé comme une comédie.
Avec sa bouffonnerie habituelle, le metteur en scène Tom Goossens nous embarque dans une version d’opéra de tréteaux pour ce Rigoletto ou le Roi s’amuse, pris au pied de la lettre si on peut dire, car repensé à la lumière de Victor Hugo, façon DESCHONECOMPANIE, où les artistes vivent à cent à l’heure cette truculente relecture autour du piano endiablé de Verdi !
Distribution
- Musique : Giuseppe Verdi
- Texte : Victor Hugo
- Mise en scène et paroles chantées : Tom Goossens
- Adaptation : Waas Gramser et Kris Van Trier
- Traduction en Français : Anne Vanderschueren
- Direction musicale et piano : Wouter Deltour
- Avec
- Filip Jordens : Rigoletto
- Karlijn Sileghem : Soeur de l’assassin, courtisane, gouvernante
- Lars Corijn : Le Roi
- Esther Kouwenhoven : Fille de Rigoletto
- Tom Goossens : Assassin, courtisan, gouvernante
- Dramaturgie musicale : Lalina Goddard
- Costumes : Marij De Brabandere
- Lumières : Luc Schaltin
- Décor : Johannes Vochten
Presse
Tout cela fonctionne parfaitement, aussi iconoclaste que cela puisse paraître et on rit beaucoup, sur scène et dans la salle. Un persiflage pétillant de truculence, tel que savaient les concevoir Hugo et Verdi.
Anne Ibos-Augé, Diapason
Production DESCHONECOMPANIE et Muziektheater Transparant.
Coproduction Comp. Marius, Opéra Grand Avignon, Athénéé Théâtre Louis-Jouvet et Perpodium.
Avec le soutien de la Communauté flamande et l'abri fiscal du gouvernement belge via Cronos Invest.
Avec le généreux soutien de Madame Aline Foriel-Destezet.
© Nika-Prokopenka